Soutien de l’International Longevity Alliance à toutes les initiatives en faveur d’une recherche plus ouverte, plus rapide et plus efficace contre l’épidémie de Covid-19 (et pour une meilleure résilience des personnes âgées)
L’International Longevity Alliance accueille favorablement et soutient les propositions visant à accélérer la recherche concernant cette maladie fortement liée au vieillissement.
Entre autres actions, nous soutenons les trois initiatives suivantes
La proposition du président du Costa Rica, Carlos Alvarado Quesada, à l’OMS :
Le Costa Rica, dans l’esprit de contribuer aux actions mondiales de lutte contre la pandémie, demande respectueusement à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’entreprendre un effort pour mettre en commun les droits sur les technologies utiles pour la détection, la prévention, le contrôle et le traitement de la pandémie COVID-19.
Cette mise en commun, qui impliquera des cessions volontaires, devrait inclure les droits existants et futurs sur les inventions et les modèles brevetés, ainsi que les droits sur les données des tests réglementaires, le savoir-faire, les lignées cellulaires, les droits d’auteur et les plans de fabrication de tests de diagnostic, de dispositifs, de médicaments ou de vaccins. Elle devrait prévoir un accès libre ou l’octroi de licences à des conditions raisonnables et abordables, dans chaque pays membre.
Compte tenu de l’urgence de cette question, le Costa Rica propose que l’OMS élabore un premier protocole d’accord concis sur l’intention de partager les droits sur les technologies financées par le secteur public et d’autres acteurs concernés, et qu’elle contacte les États membres de l’OMS, les institutions à but non lucratif, l’industrie et d’autres acteurs pour leur demander de signer un tel protocole.
La proposition du coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, Bill Gates
Il y a eu très peu d’histoires positives sur COVID-19, mais l’une d’elles est la science. Il y a trois ans, notre fondation, le Wellcome Trust, et divers gouvernements ont lancé la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations – ou CEPI. L’objectif était d’accélérer le processus de test des vaccins et de financer de nouveaux moyens, plus rapides, de développer les vaccinations en premier lieu. Si un nouveau virus devait commencer à se propager dans le monde, nous voulions être prêts. (…)
Une autre considération importante est le coût : si le secteur privé est prêt à s’engager et à fabriquer ce vaccin, par exemple, il ne devrait pas avoir à perdre de l’argent pour le faire. Dans le même temps, tout vaccin COVID-19 doit être classé comme un « bien public mondial » et rester abordable et accessible à tous. (…)
L’humanité, après tout, n’est pas seulement liée par des valeurs communes et des liens sociaux. Nous sommes également liés biologiquement, par un réseau microscopique de germes qui relie la santé d’une personne à la santé de toutes les autres. Dans cette pandémie, nous sommes tous connectés. Notre réponse doit l’être aussi.
Lancer un partenariat public-privé pour accélérer la mise au point du vaccin COVID-19 et des options de traitement.
Le partenariat ACTIV (Accelerating COVID-19 Therapeutic Interventions and Vaccines), qui est prévu, mettra en place un cadre de collaboration pour hiérarchiser les vaccins et les médicaments candidats, rationaliser les essais cliniques, coordonner les processus réglementaires et/ou tirer parti des atouts de tous les partenaires pour réagir rapidement à la COVID-19 et aux pandémies futures. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la réponse pangouvernementale et panaméricaine que l’administration a menée pour battre COVID-19.
L’ILA a déjà déclaré en février qu’elle appelait
Pour une ouverture maximale des données médicales des patients atteints du coronavirus SRAS-CoV-2, afin de faciliter la recherche médicale et le développement de nouvelles thérapies et de nouveaux schémas de traitement.
COVID-19 n’est pas la première épidémie grave de coronavirus, et probablement pas la dernière pandémie dans l’histoire de l’humanité. Les mesures anti-épidémiques ne suffisent pas à elles seules à sauver la vie des personnes âgées qui ont besoin de thérapie et de prévention, et à lutter contre de telles épidémies. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour développer de nouvelles thérapies et de nouvelles approches médicales anti-infectieuses et de soutien afin d’améliorer la réponse immunitaire.
Il est temps de mener une action plus ouverte, plus unie et plus puissante en faveur de la résilience des personnes et des nations. Résilience contre le coronavirus et résilience pour la longévité.