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Déclaration de Dublin sur la longévité 

Déclaration de Dublin sur la longévité 

Visitez le site web de la Déclaration à l’adresse https://dublinlongevitydeclaration.org pour consulter la liste des signataires et ajouter votre nom

Résumé

Une augmentation de l’espérance de vie en bonne santé, réalisée grâce à un traitement beaucoup plus efficace des maladies liées au vieillissement (telles que la démence, les maladies cardiaques, le cancer, la dégénérescence et bien d’autres), offrirait d’énormes avantages, notamment des économies potentielles de littéralement des milliards de dollars par an en coûts de santé. Des dizaines d’experts de premier plan dans le monde affirment qu’un tel progrès est actuellement potentiellement à portée de main en se concentrant sur les processus sous-jacents qui provoquent le vieillissement, et que les efforts pour y parvenir doivent être étendus immédiatement et à grande échelle.

Recommandation consensuelle visant à développer immédiatement  la recherche sur l’allongement de la durée de vie des êtres humains  en bonne santé 

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Depuis des millénaires, le grand public s’accorde à dire que le vieillissement est inévitable. Pendant la plus grande partie de notre histoire, le simple fait d’atteindre la vieillesse était un exploit, et bien que les centenaires existent au moins depuis l’époque des Grecs, le vieillissement n’a jamais été un sujet d’intérêt majeur pour la médecine. 

Les choses ont changé. La médecine de la longévité est entrée dans les mœurs. Tout d’abord, il a  été prouvé que les modifications du mode de vie permettaient de prévenir les maladies chroniques liées au vieillissement et de prolonger l’espérance de vie en bonne santé, c’est-à-dire la période de vie saine et hautement fonctionnelle. Plus récemment, la recherche sur la longévité a fait de grands progrès : on a découvert que le vieillissement était malléable et des centaines de stratégies d’intervention ont été identifiées pour prolonger la durée de vie et l’espérance de vie en bonne santé dans des modèles animaux. Des études cliniques sur l’homme sont en cours et les premiers résultats suggèrent déjà que l’âge biologique d’un individu est modifiable. 

Un effort concerté a été fait dans le domaine de la longévité pour institutionnaliser le mot « healthspan ». Pourquoi l’espérance de vie en bonne santé (combien de temps nous restons en bonne santé) et non son effet secondaire, la durée de vie (combien de temps nous vivons) ? Les raisons sont davantage liées à la perception qu’à la réalité. L’idée que se font les individus lorsqu’on leur demande s’ils veulent vivre plus longtemps est au cœur de cette nécessité de mettre l’accent sur l’espérance de vie en bonne santé. Nombreux sont ceux qui imaginent leurs parents ou leurs grands-parents à la fin de leur vie, alors qu’ils ont souvent des problèmes de santé importants et une qualité de vie médiocre. Ils en concluent qu’ils ne choisiraient pas de vivre plus longtemps dans ces conditions. Cela va à l’encontre des résultats de la recherche sur la longévité, qui montrent qu’il est possible d’intervenir à la fin du milieu de la vie et d’allonger simultanément l’espérance de vie et la durée de vie. Le fait de mettre l’accent sur l’espérance de vie en bonne santé réduit également les préoccupations de certaines personnes quant à l’éthique de vivre plus longtemps. 

Il existe cependant un inconvénient : de nombreuses interventions actuelles en matière de longévité  peuvent prolonger l’espérance de vie en bonne santé plutôt que la durée de vie. Les interventions sur le  mode de vie, telles que l’exercice physique, entrent probablement dans ce cadre. De nombreuses  interventions qui ont des effets spectaculaires sur la santé dans les modèles invertébrés ont des effets  plus modestes chez les souris, et il est à craindre qu’ils soient encore réduits chez l’homme. En d’autres  termes, les médicaments et les petites molécules qui nous enthousiasment aujourd’hui pourraient,  malgré leurs coûts de développement élevés et leurs longues procédures d’approbation, ne prolonger  l’espérance de vie moyenne que de cinq ou dix ans et ne pas prolonger l’espérance de vie maximale du  tout. Ne vous y trompez pas, cela représenterait tout de même une révolution dans la pratique médicale !  Une prolongation de cinq ans de l’espérance de vie, avec un accès équitable pour tous,  permettrait d’économiser des milliers de milliards de dollars par an en coûts de santé, offrirait une meilleure qualité de vie à l’ensemble de la population et améliorerait les défis démographiques de  la première moitié de ce siècle. La plupart des experts dans ce domaine reconnaissent aujourd’hui qu’il  s’agit d’un résultat probable dans un avenir proche et l’un des objectifs de la médecine de la longévité est  désormais d’y parvenir. Mais il est possible d’aller beaucoup plus loin. 

Il est permis de penser que le fait de ne pas mettre l’accent sur la durée de vie est la conséquence d’une  approche trop pragmatique de deux questions fondamentales : Pourquoi les humains vieillissent ils et que pouvons-nous faire à ce sujet ? Il s’agit certainement de deux des plus grandes questions 

de la biologie humaine. Bien que nous fassions de notre mieux pour l’ignorer, la perspective d ‘un déclin  inévitable de la santé menant à la mortalité façonne nos pensées et nos actions. Malgré les progrès  incroyables de la recherche sur la longévité, ces questions restent sans réponse. Quels sont les processus  biologiques à l’origine de l’état de vieillesse ? Est-il possible non seulement de ralentir considérablement  le vieillissement, mais aussi, de plus en plus, de l’inverser ? En quoi les êtres humains et leurs sociétés  seraient-ils différents si nous atteignions ces objectifs ? Il faudra des milliards de dollars de recherche et  beaucoup de temps pour répondre à ces questions, mais nous affirmons qu’il ne fait aucun doute que ces  efforts seront largement récompensés. On peut faire valoir (et on le fera) qu’il faut répondre à ces  questions parce que les connaissances acquises conduiront inévitablement à des progrès médicaux  majeurs.

les avancées. Une autre raison est celle qui n’est pas axée sur l’utilité, mais plutôt sur l’argument classique de la « connaissance pour la connaissance ». La compréhension de nous-mêmes et des organismes qui nous entourent était autrefois une raison suffisante pour faire de la recherche, et le fait de répondre à des questions fondamentales de manière fiable permet d’obtenir des résultats utiles à l’avenir. La pénicilline me vient à l’esprit ! Mais la quête de connaissances, en particulier sur des sujets omniprésents tels que le vieillissement, est tout à fait digne d’intérêt. 

Une meilleure maîtrise du vieillissement ne signifierait évidemment pas l’immortalité. Néanmoins, cela  changerait radicalement le monde dans lequel nous vivons et la manière dont nous y vivons. La qualité de  vie pourrait augmenter, la peur de la perte d’indépendance pourrait diminuer et, au fil du temps, le tissu  de notre monde pourrait s’améliorer radicalement. Qu’est-ce que cela signifierait ? Imaginez l’énergie de  la jeunesse combinée à la sagesse de l’expérience. Pensez à vivre assez longtemps pour voyager dans  l’espace. Imaginez que vous retourniez à l’école à 80 ans pour étudier les dernières découvertes  scientifiques, que vous commenciez une nouvelle carrière, que vous voyiez vos arrière-arrière-petits enfants. Oui, il y aura des résultats inattendus et certains pourraient soulever de nouveaux défis, mais il  en va de même pour les avancées technologiques passées que peu d’entre nous rendraient. Combien  d’entre nous veulent remonter le temps aujourd’hui ? C o m b i e n v o u d r o n t le faire à l’avenir ?  L’optimisme quant à un avenir meilleur nous anime toujours, et l’une des façons d’aller de  l’avant est de répondre aux grandes questions de la biologie. Le grand défi du vieillissement est l’une de ces questions. 

Quelles cartes doivent être retournées pour répondre à la question de la longévité ? Quelles sont les stratégies d’intervention susceptibles de nous permettre de dépasser les effets modestes sur la durée de vie et de modifier radicalement le rythme du vieillissement biologique ? – Quelles sont les stratégies d’intervention susceptibles de nous permettre de dépasser les effets modestes sur la durée de vie et de modifier radicalement le rythme du vieillissement biologique ? 

La recherche biogérontologique est souvent de nature réductionniste, s’intéressant aux voies, aux protéines et aux gènes qui influencent la façon dont nous vieillissons. Cette approche a été couronnée de succès, mais il est désormais évident que les processus qui contrôlent le vieillissement représentent un réseau d’interactions qui finit par provoquer l’émergence du phénotype âgé au niveau de l’organisme tout entier. Une nouvelle réflexion systémique est nécessaire pour résoudre la question du « pourquoi nous vieillissons ». Des stratégies doivent être employées pour reconstruire les altérations et les voies moléculaires et les intégrer dans un modèle unifié qui explique le vieillissement. Une telle synthèse nécessite une approche pluridisciplinaire combinant des méthodes et des outils issus de la biologie moléculaire, de la théorie des systèmes complexes et des sciences physiques et de l’ingénierie. Elle peut être grandement facilitée par la disponibilité croissante de données biomédicales humaines, telles que les dossiers médicaux électroniques. La modélisation pilotée par l’IA progresse dans ce domaine, ce qui permet de mesurer l’âge biologique, de mettre au point de nouvelles interventions et de comprendre les contributions relatives des différents aspects du vieillissement. Cependant, il est important d’aller au-delà de la modélisation de boîte noire pour obtenir des modèles significatifs du processus de vieillissement qui peuvent non seulement décrire, mais aussi expliquer ce processus en termes compréhensibles et exploitables. 

La plupart des interventions liées au mode de vie ou aux petites molécules qui sont actuellement testées ciblent les voies affectant la longévité. Il s’agit notamment de celles qui visent à améliorer le métabolisme, à restaurer la fonction immunitaire, à maintenir une composition corporelle jeune, à éliminer les cellules délétères ou à améliorer les réponses au stress cellulaire. Mais il existe des stratégies qui se profilent à l’horizon et qui pourraient avoir un impact beaucoup plus important. Elles doivent être sérieusement étudiées et des ressources doivent être consacrées à ces grandes questions. Il faut accepter et tolérer des niveaux d’échec nettement plus élevés dans la recherche sur la longévité, en sachant que les grandes idées sont parfois erronées et que celles qui sont justes l’emporteront de loin sur les échecs.

Nous énumérons ci-dessous quelques-unes des idées interventionnelles prometteuses qui se profilent à  l’horizon et nous spéculons sur ce qui n’est pas encore visible. Ces exemples (et d’autres) devraient servir de base de discussion à un groupe de travail chargé de redynamiser le concept de maîtrise de notre résultat biologique le plus inévitable, à savoir la morbidité et la mortalité liées à l’âge.

Quelques stratégies et questions émergentes : 

  • Approches combinatoires – Peut-on cibler simultanément plusieurs systèmes et obtenir ainsi  des résultats synergiques ? 
  • Nouvelles classes de petites molécules – Nous n’avons exploré qu’un sous-ensemble  étroit de l’espace des petites molécules pour les effets sur la longévité. Des criblages à plus  grande échelle ou même de nouvelles approches de criblage permettront-ils d’améliorer  l’allongement de la durée de vie ? 
  • Reprogrammation cellulaire – Pouvons-nous reprogrammer les cellules somatiques de nos  tissus afin de favoriser le remplacement des cellules endommagées et la restauration de la  fonction des tissus jeunes ? 
  • Approches fondées sur la longévité des espèces – Pouvons-nous utiliser les adaptations  des espèces à longue durée de vie pour atteindre une longévité humaine comparable aux plus  grandes réussites de la nature, dépassant les changements modestes apportés par les  interventions existantes ? 
  • Thérapie génique et thérapie cellulaire – Longtemps promises, la thérapie génique et la  thérapie cellulaire sont désormais réalisables. Peuvent-elles être utilisées pour lutter contre le  vieillissement ou les affections liées à l’âge ? 
  • Nouvelles cibles – par exemple, thérapies géniques dérivées d’études multi-omiques. Peuvent elles retarder ou inverser les processus de vieillissement ? 
  • Stratégies émergentes pour inverser la détérioration de l’épigénome liée à l’âge – Il est  prouvé que cette détérioration réduit notre contrôle des parasites endogènes tels que les  rétrotransposons et les rétrovirus et augmente l’inflammation liée à l’âge. Peut-on y remédier ? 
  • Personnalisation des interventions en matière de vieillissement – Bien que des événements généraux soient susceptibles d’entraîner le vieillissement, leurs impacts relatifs sur chaque individu sont susceptibles de varier, de sorte que la compréhension de la manière d’optimiser les interventions en fonction de l’individu aura probablement de meilleurs résultats. 
  • Au-delà de l’horizon – Souvent considérées comme de la science-fiction, des stratégies telles  que la cryoconservation, la cartographie du cerveau et la production d’organes ex vivo pourraient finalement être réalisables. Nous devrions garder ouverte la possibilité que l’allongement spectaculaire de la durée de vie fasse appel à des technologies que nous n’avons pas encore totalement imaginées. 

Un allongement radical de la durée de vie est-il prévisible ? Personne ne peut répondre à cette question  avec certitude. Mais il y a certainement suffisamment d’indices alléchants qui suggèrent que le  vieillissement est suffisamment malléable pour justifier l’allocation de ressources très importantes.  Imaginez un monde où nous contrôlerions le vieillissement – peut-être la plus grande  avancée à ce jour dans la condition humaine en constante évolution. 

1 an après : Bilan sur les deux études financées par Heales sur la longévité des rats âgés (Janvier 2022).

1 an après : Le bilan sur les deux études financées par Heales sur la longévité des rats âgés (Janvier 2022).


Évaluation de l’effet du plasma de jeunes rats sur la durée de vie de rats âgés (Rodolfo Goya, Argentine)

L’expérience a débuté le 22 novembre 2020, tous les rats étaient âgés de 25 mois. Au départ, nous avions 8 rats contrôles et 9 rats traités, soit 17 rats femelles.

En décembre 2020: Après seulement 1 mois d’expérience, 2 rats traités sont morts (le 12 et le 30 décembre). Aucun rat contrôle n’est mort mais le poids d’un de ceux-ci diminuait rapidement, ce qui indique qu’il allait probablement bientôt mourir. De plus, l’un des rats traités présentait une importante tumeur mammaire. 🡪Total: 8 rats contrôles + 7 rats traités, âgés de 26 mois.

En janvier 2021: 3 rats contrôles sont morts (le 8, le 25 et le 29 janvier). Notamment, un rat qui avait perdu beaucoup de poids et traînait ses pattes arrière, il souffrait d’une dégénérescence de la jonction myoneurale. 🡪Total: 5 contrôles + 7 rats traités, âgés de 27 mois.

En février 2021: En regardant l’évolution de la courbe de survie, nous pensons que les rats traités pourraient vivre plus longtemps, car nous n’avions pas eu de décès de rats traités depuis 13 semaines. 🡪Total: 5 rats contrôles + 7 rats traités, âgés de 28 mois.

En mars 2012: 2 autres rats contrôles sont morts, ils avaient perdu du poids et étaient faibles (24 et 31 mars). Il semble maintenant plus probable que les rats traités vivent plus longtemps que les non traités. 🡪Total: 3 rats contrôles + 7 rats traités, âgés de 29 mois.

En avril 20021: Un rat contrôle est mort le 11 avril. Le rat était à l’agonie et on a découvert qu’il avait une tumeur mammaire. Actuellement, seuls 25 % des rats contrôles survivent. Les rats traités au plasma se portent bien jusqu’à présent. Donc, il semble clair qu’ils survivront aux rat contrôles. La question est de savoir combien de temps ils vont survivre. 🡪Total: 2 rats contrôles + 7 rats traités, âgés de 30 mois.

En mai 2021: Un autre rat contrôle est mort le 5 mai 2021. Il perdait du poids et était passé en dessous des 200 gr. Deux rats traités sont morts (le 3 et 25 mai). Un des deux rats avait une infection péri oculaire et l’infection avait pénétré dans le cerveau. Actuellement, seuls 13% des rats contrôles survivent en comparaison aux 67% des rats expérimentaux qui sont encore en vie. Concernant les résultats des tests moteurs, nous n’avions pas observé de différence significative entre les rats contrôles et les rats traités. 🡪Total: 1 contrôle + 5 rats traités, âgés de 31 mois.

En juin 2021: Les nouvelles ne sont pas très bonnes. Le 4 juin, un autre rat traité au plasma est mort. Seulement 9 jours après le dernier décès d’un rat traité (le 25 mai). Étonnamment, le rat semblait en bonne santé, son poids était stable et il ne présentait aucune pathologie évidente. Cependant, nous avons retrouvé du sang dans le vagin. Nous avons également remarqué qu’un autre rat traité perdait beaucoup de poids, il pourrait donc mourir prochainement… En effet, ce rat est mort plus tard dans le mois(le 22 juin). La durée de vie moyenne des deux groupes jusqu’à présent est de 29,8 mois pour les rats contrôles et de 32 mois pour les rats traités. L’âge de la survie à 50 % est supérieur de 2,2 mois chez les rats traités. Actuellement, il y a 3 expérimentaux (33%) et 1 contrôle qui sont encore en vie et semblent être en bonne santé. Pour les 3 rats traités, 2 sont en bonne santé et n’ont aucun problème, mais le 3ème est très maigre avec un poids corporel de 175 gr et sera probablement le prochain, mais quand ?  🡪Total: 1 contrôle + 3 rats traités, âgés de 32 mois.

En juillet 2021: Comme prédit, ce rat est mort le 2 juillet. Le dernier rat contrôle se porte raisonnablement bien. 🡪Total: 1 contrôle +2 rats traités, âgés de 33 mois.

En août 2021: Un autre rat traité est mort le 3 août. 🡪Total: 1 contrôle + 1 rat traité, âgés de 34 mois.

En septembre 2021: Au début du mois, le rat traité et le rat contrôle étaient en vie. Aucun d’entre eux ne présentait de pathologie évidente. Cependant, le rat traité présentait un déclin progressif et ne risquait pas de vivre au-delà de septembre. En effet, le dernier rat traité est mort le 24 septembre. Le dernier contrôle semble en bonne santé et ne va pas mourir bientôt. Son poids corporel et son apparence sont restés stables pendant au moins deux mois. 🡪Total: 1 contrôle + 0 rats traités, âgés de 35 mois. 

En octobre 2021: Le 18 octobre, le dernier contrôle est mort à l’âge de 36 mois, ce qui est la durée de vie maximale des rats albinos en laboratoire. 🡪Total: 0 contrôle + 0 rats traités, âgés de 36 mois.

Fin de l’expérience ! 

Les premières conclusions sont :

– Le traitement régulier (tous les 15 jours) de vieux rats avec du plasma jeune maintient temporairement les rats en meilleure santé que les non-traités.

– En tant que groupe, les rats contrôles sortent de la partie du plateau de la courbe de survie plus tôt que les rats traités. Cela représente une augmentation d’environ 2 mois de la survie des 50 % des rats traités.

– Cependant, lorsque les rats traités quittent la région du plateau, le taux de mortalité est aussi rapide que chez les contrôles (pentes comparables).

– La durée de vie maximale n’a pas été prolongée de manière significative par le traitement au plasma jeune. Le fait qu’un contrôle ait survécu à tous les rats traités ne change pas les statistiques de l’expérience.

– Lorsque les rats traités quittent la région du plateau, leur apparence se détériore et ils ressemblent au contrôle survivant.

Que se passera-t-il ensuite ? Nous prévoyons de mesurer l’âge épigénétique dans les échantillons de sang prélevés sur des animaux contrôles et expérimentaux tous les 15 jours pendant l’expérience. Nous prévoyons d’envoyer l’ADN sanguin à Steve Horvath. À partir des données de méthylation de l’ADN, nous allons également analyser ce que l’on appelle le paysage de méthylation de l’ADN. Nous devons d’abord organiser les échantillons de sang prélevés pendant près d’un an et discuter avec le Dr. Horvath pour savoir si nous les mesurons tous ou si nous en sélectionnons.


Évaluation de l’effet du traitement de la fraction plasmatique sur l’allongement de la durée de vie des rats Sprague Dawley femelles âgées (Harold Katcher, Inde) 

L’expérience a débuté le 29 janvier 2021, alors que tous les rats étaient âgés de 24 mois. Au début, nous avions 8 rats contrôles et 8 rats traités, soit 16 rats femelles.

Les objectifs de l’étude sont d’évaluer l’allongement de la durée de vie des vieux rats après traitement par fractionnement du plasma et des niveaux de biomarqueurs inflammatoires à intervalles périodiques tout au long de la vie de l’animal.

Différents paramètres seront évalués : le poids corporel, la force de préhension, l’estimation des cytokines, les taux de TNF-alpha et IL-6 (Interleukine-6). Le groupe expérimental recevra un total de quatre injections intraveineuses d' »Elixir » (E5), 0,7- 1 ml, tous les 90 jours.

De février à octobre 2021: Aucun rat n’est mort. Ils étaient tous en bonne santé. 3 doses d’Elixir ont déjà été injectées. Une première dose en février, une deuxième en avril et une troisième en juillet. Le poids corporel des rats traités était de 275 gr au début de l’expérience et de 325 gr après 7 mois. Les rats traités avaient un meilleur pelage, moins de graisse et plus de masse musculaire. En juillet, la différence était minime, peu visible. Mais en septembre, il y avait une nette différence physique entre les rats contrôles et les rats traités. Ils sont plus actifs et en meilleure santé. La force de préhension était significativement plus élevée chez les rats traités que chez les rats contrôles. Les niveaux de TNF-Alpha et d’IL-6 étaient significativement plus bas chez les rats traités que chez les rats contrôles. 🡪Total: 8 contrôles + 8 rats traités, âgés de 24 mois jusqu’à 33 mois.

En novembre 2021: Tous les rats ont reçu leur 4e dose à la fin du mois d’octobre. Le premier rat contrôle est mort. Les organes sont conservés pour procéder à l’examen histopathologique. 🡪Total: 7 contrôles + 8 traités, âgés de 34 mois.

En décembre 2021: Un deuxième rat contrôle est mort le 1ᵉʳ décembre. 🡪Total: 6 contrôles + 8 traités, âgés de 35 mois. 

Cette expérience est toujours en cours à l’heure actuelle. Nous devons attendre et voir ce qui se passera. Pour l’instant (c’est-à-dire en janvier 2022), tous les rats traités sont encore en vie!

Mise à jour 2022 : 

En février 2022: 1 rat témoin est mort (4 février).  Une mort naturelle, l’animal ne montrait aucun signe apparent de maladie. L’animal a été très maussade pendant une semaine. Le 14 février : 1 rat traité est mort. Aucun signe de tumeur ou de maladie n’a été observé chez l’animal lors de la dissection. Les organes de tous les animaux morts dans l’étude sont conservés pour des recherches ultérieures. 🡪Total : 5 témoins + 7 rats traités, âgés de 37 mois.

En avril 2022: un décès supplémentaire dans le groupe traité. 🡪Total : 5 témoins + 6 rats traités, âgés de 39 mois.

En mai 2022: 1er mai : un rat témoin est mort. Seulement en 12 heures, le 5 mai, il y a eu 1 décès dans le groupe témoin et 1 décès dans le groupe traité. 🡪Total des rats survivants : 3 témoins + 5 rats traités, âgés de 40 mois.

Remarque: En plus de la communication de Yuvan Research sur l’expérience sur les rats, il y a aussi des informations relatives à un produit appelé gel NEEL. L’association Heales n’est pas impliquée dans l’analyse de l’impact du produit E5 sur les humains.

Études financées par Heales: Effet du plasma de jeunes rats sur la durée de vie de rats vieillissants. 21 décembre 2020

Études financées par Heales: 

Effet du plasma de jeunes rats sur la durée de vie de rats vieillissants


Heales soutient deux expériences de réjuvénation de rats âgés grâce à des transfusions. La longévité maximale grâce à ces traitements sera mesurée pour la 1ère fois. Que les résultats soient positifs ou non, ils seront publiés. Pour accélérer ces recherches ou pour fermer des portes.


Aujourd’hui, malgré les progrès gigantesques de la médecine et de la recherche, nous ne savons pas encore comment être en pleine santé au-delà d’environ 85 ans. 

Le sujet de l’utilisation du plasma sanguin pour aborder la question de la longévité humaine est toujours controversé, et des entreprises comme Alkahest et Ambrosia ne sont jamais loin des gros titres. 

Les souris et les rats vivent aussi la vieillesse, mais bien plus tôt que nous, à partir de 2 ans environ.  Et ils ne dépassent jamais l’âge de 4 ans… 

Une  étude récente qui n’a pas fait l’objet d’un examen par les pairs, signée notamment par Harold Katcher et Steve Horvath, détaille une procédure de vieillissement inverse grâce à l’Elixir, qui est un produit dérivé du plasma. Du plasma de jeunes rats a été administré à des rats âgés de 2 ans et leurs indicateurs physiologiques durant le test étaient quasiment devenus ceux de rats de 6 mois. 

Les résultats, obtenus à l’aide d’horloges épigénétiques Horvath, ont montré une inversion de l’âge moyen de 54,2 % dans quatre tissus. Plus précisément, le rajeunissement des tissus hépatiques a été mesuré à 75 %, celui du sang à 66 %, celui du cœur à 57 % et celui de l’hypothalamus à 19 %. 

Cependant cette étude ne teste pas la longévité proprement-dite. C’est pourquoi l’organisation Heales a décidé de financer, par un montant assez modeste (2×25 000 dollars) mais utile, deux études sur la longévité maximale de ces animaux. L’une sera menée par le professeur Harold Katcher dans son laboratoire en Inde et l’autre est sous la direction du professeur Rodolfo Goya à l’Institut de recherche biochimique en Argentine. 

Sur la base des informations ci-dessus, nous avons décidé d’évaluer l’effet possible du plasma des jeunes rats sur la durée de vie des rats plus âgés (25 mois). Plus précisément, nous proposons de comparer la survie des vieux rats traités par voie intraveineuse avec du plasma jeune avec celle des témoins d’âge correspondant (non traités). Nous proposons également de prélever des échantillons de sang de tous les animaux, une semaine sur deux, afin de suivre l’évolution de l’âge épigénétique dans le temps. Comme évaluation fonctionnelle, nous prévoyons d’évaluer les performances de la mémoire spatiale avant le début du traitement et 3 mois après. Les tests cognitifs incluront une évaluation des performances motrices.

Il y a 15 ans déjà, cette piste surprenante dans la quête de la réjuvénation s’est ouverte avec les expériences réalisées par Irina et Michael Conboy et leurs collègues de l’université de Stanford. 


Pour le vérifier, son équipe avait relié temporairement le réseau vasculaire de souris jeunes à celui de souris âgées, comme s’il s’agissait de siamois, une opération chirurgicale complexe, nommée parabiose. Et ils ont constaté que les muscles et le foie des plus vieilles se régénéraient plus efficacement, tandis que l’inverse se produisait chez les souris jeunes.

Une nouvelle étude, menée par  Irina et Michael Conboy de l’université Berkeley, a révélé une nouvelle voie intéressante dans les efforts pour lutter contre les effets du vieillissement. Les recherches de l’équipe ont montré comment la dilution du plasma sanguin de souris plus âgées peut avoir un fort effet de rajeunissement sur les tissus et les organes, en réduisant la concentration de protéines inflammatoires qui augmentent avec l’âge.

La moitié du plasma des souris a été échangée contre une solution composée d’eau salée et d’albumine. Ceci a amélioré considérablement la santé des souris âgées. Les effets de rajeunissement sur le cerveau, le foie et les muscles étaient les mêmes ou plus importants que lors des premières expériences en 2005! 

Nous espérons également qu’Irina et Michaël Conboy, brillants chercheurs dans ce domaine, accepteront de tester la longévité des souris avec leur technique de dilution de plasma.

Attention, le financement de ces études ne signifie pas que l’asbl Heales soit certaine de résultats positifs. Au contraire, un effet important nous parait malheureusement assez peu probable. Mais, outre que nous adorerions avoir tort d’être pessimiste, dans le cas le plus probable ces études sur la longévité des rats visent à « fermer des portes », à déterminer quelles recherches doivent être poursuivies et lesquelles ont un impact limité (voire négatif). 

Pour en savoir plus sur le protocole utilisé lors de ces deux études, voici les documents correspondants: 

How to Significantly Extend Healthy Lifespan Declaration on Biomarkers and Clinical Tests

Scientists from around the world met today during the International Day of Older Persons to share their research on the extension of healthy lifespan. Two topics emerged as particularly important: biomarkers and clinical tests.

Scientific research and technological innovation have already significantly improved the life expectancy and health of the population. Many of the biological mechanisms by which we age (« hallmarks of aging ») have been identified but require further exploration as targets for intervention. There are proofs of principle that therapeutic interventions into these mechanisms can improve healthspan in animal models and in human pilot trials. More needs to be done to improve the healthy and productive life expectancy for the aging population. 

We are calling for more research and development to therapeutically treat aging as the main factor for disability and death to improve the resilience and immunity of the elderly. Staying healthy and independent for as long as possible is everyone’s wish, as well as a major public health goal as we strive to build a more resilient society. The differences observed between biological and chronological age may enable health professionals to implement targeted and personalized actions.

The goal would be to combine different biomarkers of aging to develop a generally acceptable measure of aging and degenerative processes. This is necessary in order to better understand and predict the aging process, as well as to have common metrics to evaluate the effectiveness and safety of potential geroprotective treatments. The use of the latest machine learning techniques to find even more relevant markers and predictors of aging could be an important milestone. Advances in artificial intelligence, combined with the availability of large databases, make it possible to identify and integrate many more biomarkers. These biomarkers should give reliable information about aging of all systems of the body (immune, cardiovascular, respiratory, nervous, etc.) and their integration. It is also important to have more open and collaborative databases about these biomarkers, accessible to the public while ensuring individual privacy rights.

There are emerging initiatives in this area, including databases on actionable biomarkers of aging: Mortality Predictors (http://mortalitypredictors.org/); Longevity Biomarkers (https://www.aginganalytics.com/biomarkers-of-longevity); Deep Biomarkers Of Human Aging (http://young.ai), and other relevant resources, such as Human Aging Genomics Resources (https://genomics.senescence.info/index.php) and Geroprotectors (https://geroprotectors.org/). These and analogous initiatives must be supported.  The science community needs open databases including case studies, solutions, and datasets.

Another crucial point we have identified is the need to enable the validation of research on aging and geroprotective therapies by clinical studies.

To this end, the recruitment of appropriate subjects is critical. It is especially important to recruit people aged over 60 years and even 70, 80 or 90 years for clinical studies. It is important to test the therapies in the groups for whom they can produce benefits, following the International Council on Harmonization of Technical Requirements for Pharmaceuticals for Human Use (ICH) criteria for geriatric drug development. Clearly there are risks for older persons in such studies, but the risks and dangers of not developing therapies and/or applying untested therapies are much more detrimental. It should be absolutely necessary that there is an informed consent and a process of ethical review.

To accelerate decisions:

  • There should be an obligation for ethical committees to decide within a reasonable time on the diagnostic tests on biomarkers of aging and clinical research of geroprotective therapies (not more than one month, unless providing a justification for the delay). Deciding faster must not mean being less careful, on the contrary.
  • Authorizations should be more standardized, interoperable and transferable between countries.
  • Standards for protecting the privacy of medical data of trial participants should be established that allow easier collaboration between institutions, countries, etc. 

One way to accelerate the research could be also via self tests by scientists (e.g. the Rapid Deployment Vaccine Collaborative initiative http://radvac.org). 

By enhancing the evaluation of clinical aging biomarkers and testing new geroprotective therapies, it may be possible to radically reduce degenerative aging processes, and thus increase the health and economic benefits of the rapidly aging society.  We must mitigate senescence processes as soon as possible to save as many lives as possible.

More information:
Virginie Stephenne, scientific collaborator
Didier Coeurnelle, Co-chair, info@heales.o, +32 489 43 55 94

Déclarer le vieillissement comme le principal risque mondial

Vous avez une maladie en phase terminale et tous ceux que vous aimez aussi. Le vieillissement humain tue plus de personnes (100 000 par jour), cause plus de souffrances et nuit à la société plus que toute autre chose, et ce, dans une large mesure. Les découvertes scientifiques et les progrès technologiques montrent chaque jour un peu plus clairement qu’avec des fonds et des efforts suffisants, le vieillissement humain peut être guéri. En d’autres termes, nous devrions guérir le vieillissement et nous pouvons guérir le vieillissement. Pour que cela se produise, cependant, un grand changement culturel doit avoir lieu en faveur et en soutien de cette idée – qui se heurte actuellement à une opposition et à une négligence importantes. Le rapport sur les risques mondiaux est une publication annuelle publiée par le Forum économique mondial qui classe les risques mondiaux. Il est lu par une grande partie des dirigeants mondiaux et des citoyens. Si le vieillissement de l’humanité devait figurer en tête de cette liste de risques ou, à tout le moins, y figurer, cela aiderait le monde à voir le vieillissement comme une menace urgente et pourrait sauver la vie de ceux qui le lisent. Signez cette pétition si vous voulez contribuer à déclarer le vieillissement comme le premier risque mondial.

Description détaillée :

Chaque année, le Forum économique mondial, avec le soutien des sociétés Marsh et McLennan, publie un rapport sur les risques mondiaux. Ce rapport, comme son nom l’indique, comprend des analyses et des classements détaillés des plus grandes menaces auxquelles le monde est confronté chaque année. Chaque menace majeure est appelée un risque. La pièce maîtresse de ce rapport en deux parties consiste en un classement des cinq principaux risques en termes de probabilité, et un autre classement des cinq principaux risques en termes d’impact. On y trouve également des « tendances ». Selon le Forum économique mondial, une « tendance » est définie comme un schéma à long terme qui évolue actuellement et qui pourrait contribuer à amplifier les risques mondiaux et/ou à modifier la relation entre eux. En termes simples, les tendances ne sont pas considérées comme les principales menaces mondiales, mais plutôt comme des facteurs susceptibles de les influencer. Au cours des dernières années, le « vieillissement de la population » a parfois été reconnu comme une tendance, mais rien de plus.

L’objectif de cette pétition est d’amener le Forum économique mondial à reconnaître non seulement le vieillissement humain comme un risque mondial, mais aussi comme le risque mondial. Le vieillissement humain tue environ 100 000 personnes par jour. Dans les pays développés, 90 % de tous les décès sont dus à des maladies liées à l’âge. Comment se fait-il que la principale cause de mortalité humaine (par une immense marge) ne soit pas considérée comme le problème le plus urgent au monde ? Sans compter que la quantité de souffrance humaine causée par les maladies de la vieillesse est sans doute sans précédent. Pourquoi cette souffrance et cette mort massives sont-elles justifiées plutôt que combattues ?

En 2020, les cinq principaux risques mondiaux en termes de probabilité étaient tous environnementaux. Résoudre le problème du vieillissement réduirait considérablement ces risques. Sans le vieillissement humain, les gens ne planifieraient pas de mourir. Ils auraient un intérêt dans l’avenir à long terme de l’environnement. Ce changement sociologique radical pourrait être la poussée dont l’humanité a besoin pour commencer à prendre systématiquement des décisions bénéfiques pour l’environnement. La surpopulation ne devrait pas être une préoccupation, car nous avons plus qu’assez de terres et de ressources pour accueillir une population beaucoup plus nombreuse sur la planète Terre. Des méthodes plus efficaces d’allocation des ressources sont le remède aux problèmes actuels qui sont souvent faussement attribués à une population mondiale croissante. En outre, les nouvelles technologies agricoles telles que la culture hydroponique, qui peut multiplier jusqu’à 11 fois le rendement des cultures, et l’agriculture verticale, qui peut encore optimiser ce facteur, continueront à faciliter la tâche de nourrir davantage de personnes.

Sans le vieillissement de l’humanité, nous n’aurions plus une part aussi importante de la société qui est malade et incapable de travailler ou de profiter des activités qu’elle aimait tant dans sa jeunesse. Cela pourrait faire des merveilles pour la productivité mondiale. Sans parler du fait que les personnes qui ne sont pas accaparées par la vieillesse et qui restent sur le marché du travail beaucoup plus longtemps qu’aujourd’hui deviendraient plus expérimentées que les travailleurs d’aujourd’hui, ce qui stimulerait encore davantage la productivité mondiale.

Les gens seraient plus heureux dans un monde sans mort par vieillissement. Ils passeraient beaucoup plus de temps avec leurs proches. Ils seraient en mesure d’avoir et d’atteindre des objectifs à long terme sans que l’inévitable décès dû au vieillissement ne les en empêche. Ils auraient le temps de vivre une vie plus pleine. Les sociétés plus heureuses commettent moins de crimes, c’est donc un autre mal social que la guérison du vieillissement pourrait aider à démanteler.

Bon nombre des plus grandes menaces qui pèsent sur l’humanité sont directement ou indirectement le résultat du vieillissement de l’homme. Si nous devions résoudre le problème du vieillissement, bon nombre des risques mondiaux mentionnés dans les précédents rapports sur les risques mondiaux ne seraient plus des problèmes majeurs.

Nous avons tendance à considérer la mort par vieillissement comme une fatalité de la vie. Cependant, des scientifiques dans le domaine de la biogérontologie (étude du vieillissement biologique), des hommes d’affaires et des philanthropes milliardaires, des technologues et de nombreux autres professionnels/activistes s’efforcent de rendre la mort par vieillissement facultative. La science et la technologie ont déjà considérablement amélioré la durée de vie et la santé ces dernières années, mais elles peuvent faire plus. Les mécanismes moléculaires par lesquels nous vieillissons (les marques du vieillissement) ont été identifiés par les scientifiques. Il a déjà été prouvé que des interventions telles que les médicaments sénolytiques peuvent contrecarrer certains de ces mécanismes. Les voies cellulaires ont été génétiquement modifiées pour prolonger la durée de vie d’organismes modèles jusqu’à l’équivalent de 500 années humaines. Google a lancé et donné plus d’un milliard de dollars à sa filiale, Calico, qui effectue des recherches sur le vieillissement. De nombreuses autres entreprises et organisations à but non lucratif, dont la SENS Research Foundation et la Methuselah Foundation, s’attaquent au vieillissement ou à ses sous-parties. Le soutien et les progrès croissants montrent clairement que l’humanité finira par guérir le vieillissement, mais il y a tellement de gens qui meurent chaque jour du vieillissement que cela ne suffit pas. Nous devons guérir le vieillissement dès que possible pour nous sauver et sauver ceux que nous aimons.

Cette pétition reconnaît qu’un changement culturel à tous les niveaux de la société est nécessaire pour que les dirigeants et les organisations de cet espace puissent recueillir suffisamment de soutien pour guérir le vieillissement de l’humanité au cours de notre vie. Si cette pétition aboutissait, ce changement de culture serait plus facile. Entre les grandes parties des dirigeants et des citoyens du monde qui lisent et respectent le rapport sur les risques mondiaux, beaucoup plus de personnes reconnaîtraient le vieillissement comme un problème qu’elles peuvent et devraient résoudre si le rapport désignait le vieillissement comme un risque mondial. Cela permettrait d’augmenter le financement des traitements du vieillissement, d’accueillir davantage de scientifiques et de technologues talentueux et de multiplier les possibilités de traiter le vieillissement au cours de notre vie !

Le vieillissement est objectivement le plus grand risque mondial pour l’humanité en termes de probabilité et d’impact. Nous demandons que le Forum économique mondial le reconnaisse et agisse en conséquence.

Signez cette pétition pour aider à forger une meilleure existence pour vous-même, vos proches et l’humanité tout entière.

Pour en savoir plus, consultez le site @biogérontology sur Instagram.

Voici le lien de la pétition (en anglais) https://www.change.org/p/world-economic-forum-recognize-human-aging-as-a-global-risk?utm_content=cl_sharecopy_23513134_en-US%3A0&recruiter=1135657801&recruited_by_id=e6f8b710-cfd3-11ea-b170-e705ee93f585&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=psf_combo_share_message&utm_term=share_petition&share_bandit_exp=message-23513134-en-AU